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| [RP] Rôle Play en Vrac. | |
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Dark Gurdil Groupie
Nombre de messages : 527 Age : 34 Localisation : Dans ton c** Date d'inscription : 16/04/2008
| Sujet: [RP] Rôle Play en Vrac. Sam 8 Nov 2008 - 15:44 | |
| RP Premier : Assaut Sith.
Jerry rentra la tête dans les épaules quand des tirs de blaster retentirent à côté de lui. Tout en maudissant ses ennemis, il changea le réglage de son fusil blaster, passant du mode « normal » au mode « tir continu ». Il fit signe à ses hommes de se tenir prêts à attaquer. Voilà maintenant deux heures que sa section se faisait canarder par un ennemi supérieur en nombre et en puissance. Jerry avait déjà perdu cinq de ses hommes et trois autres étaient légèrement blessés. Puis, graduellement, le feu nourri qui obligeait les Républicains à rester à couvert s’apaisa, laissant place à un bruit de bottes sur un sol métallique. Jerry patienta quelques instants, fit signe à ces hommes d’attendre puis se leva de derrière la rambarde qui lui servait de protection. Cette rambarde était destinée à empêcher les passants de tomber dans le fleuve situé en contrebas. Ce fleuve était surmonté par un large pont métallique qui reliait les deux rives et qui était l’endroit où Jerry, sa section et d’autres formations de combat de la République avaient été envoyées pour contrer l’avancée Sith dans cette partie de la ville. C’est sur cet édifice que marchaient à présent au moins une trentaine de soldat Sith qui partait donner l’assaut à la rive droite de la ville, aux mains des Républicains. Jerry fit feu dans la direction du pont sans prendre le temps de viser avant de retourner à l’abri, derrière sa rambarde. Sa salve hasardeuse faucha trois soldats Sith et eu pour conséquence une reprise des tirs, mais cette fois concentrés sur lui. Il fit signe à ses hommes de passer à l’attaque, ce qu’ils firent de manière magnifique : les Sith étant trop occupés à canarder Jerry, les Républicains purent démarrer un tir de riposte qui élimina les Sith présent sur la passerelle puis nombre de ceux qui se trouvaient sur la rive gauche… Poussant leur avantage, ils lancèrent une contre-attaque qui, malgré la mort d’une vingtaine de soldats, bouta les Sith hors des bords de la rive gauche, les faisant battre en retraite. Ne pouvant soutenir l’assaut avec uniquement une cinquantaine d’hommes, Jerry appela le quartier-général pour demander des renforts. Celui-ci accusa réception et confirma l’envoi d’un bataillon et demi de soldats. Jerry ordonna à ses hommes de se mettre en position défensive le temps que les renforts arrivent. Pendant qu’ils obéissaient, il se dirigea vers leur poste de commandement en soufflant de dépit. Putain de journée en perspective !
« Hey lieutenant ! Comment ça va ? » Jerry regarda le soldat qui lui avait adressé la parole juste après qu’il soit rentré dans la PC. Merde… Pas lui. « Ca va, ca va… -Vous leur avait foutu une sacrée dérouillée aux Sith, hein lieutenant ? » Jerry ne prit même pas la peine de répondre et se dirigea vers la réserve. Il en ressortit avec quatre grosses caisses de marchandises posées sur un chariot à répulseur… Des caisses comportant la marque « MINES » sur leur couvercle. « Vous allez leur faire péter la gueule lieutenant hein ? » Jerry s’arrêta quelques instants, la main posée sur la poignée de la porte. Il fit un gros effort pour ne pas dire ce qu’il pensait puis sortit du PC avec son chargement explosif. Qu’est-ce-qu’il était chiant ce soldat ! Toujours en train de lui parler de trucs pas drôles avec un air d’ahuri… Laissant de côté ses préjugés sur la qualité des recruteurs de la République, Jerry arriva à destination, en l’occurrence le pont, et arrêta son chariot répulseur. Il héla trois de ses hommes. « Carter ! Huston ! Beverl ! Venez par là les gars ! -Oui chef qu’y a-t-il ?, fit Carter après avoir approché. -Vous pouvez m’emmenez ces boites de l’autre côté du pont s’il vous plaît ? Je vous rejoindrais avec la dernière boite, mais avant faut que je parle à Carlith. -Pas de problème. Allez les gars, au boulot ! » Les trois Républicains prirent chacun une boite et traversèrent le pont. Jerry, lui, se dirigea vers un groupe de soldats en train de ratisser le champ de bataille pour y enlever armes et cadavres. « Carlith ! Tu peux venir s’il te plaît ? » Un des soldats se releva, les bras chargés de fusils blasters, pistolasers et vibro-lames. C’était une femme Humaine, brune, aux yeux marrons et terriblement belle aux yeux de Jerry. Elle posa son « colis » et vint voir ce que son chef lui voulait. « Oui ?, fit-elle d’un ton las. Qu’est-ce qu’il y a ? -Tu peux me rendre un service mon cœur ? Faudrait aller chercher des grenades à la réserve mais là je suis occupé donc est-ce que tu pourrais t’en chargé s’il te plaît ? -Ouais, si tu veux, fit-elle sans grand enthousiasme. Et je t’ai déjà dit que j’étais pas ton « cœur » ! -Merci mon ange, t’es adorable », fit Jerry avant de se dirige vers le chariot, de prendre la dernière boite de mines et de traverser le pont. Carlith eut un petit sourire, amusé par l’énergumène qu’était son chef. « Quel chieur celui-là », fit-elle tout bas.
« Alors chef, comment tu veux l’organiser ton champ de mines ? » La question d’Huston plongea Jerry dans une intense réflexion pendant quelques instants. « Chef ?, re-questionna Huston. Vous êtes-avec nous ? -Mais oui je suis là… J’étais juste en train de réfléchir… (Jerry prit une carte du coin) Alors voilà : vous allez me mettre un premier arc de cercle de mines aveuglantes ici puis deux arcs de mines à fragmentation moyenne, fit Jerry en dessinant des arcs se rapprochant de plus en plus du pont. Ensuite on enchaîne avec un arc de mines à gaz, puis un d’aveuglante et deux autres de fragmentations et plasma mortelles. Ensuite un arc de fragmentation moyenne, un de plasma moyenne et enfin un arc de fragmentation faible, pas trop près de nos hommes non plus, faudrait pas qu’ils soient blessés… Vous avez compris ? -Oui chef ! », firent simultanément les trois soldats avant de prendre chacun une boite et de se mettre au boulot. Jerry les regarda travailler pendant quelques instants puis alla rejoindre le reste de ses hommes en train d’installer barricades et abri de tir pour l’affrontement imminent. Satisfait du travail en cours, il retraversa le pont pour superviser la répartition des armes et grenades ramenées par Carlith, afin d’homogénéiser au mieux leur puissance de feu. Cela fait, il envoya deux éclaireurs pour repérer l’avance de l’ennemi. Il était à présent 14H. Les éclaireurs revinrent une heure et demie plus tard, disant que la force d’assaut Sith était à moins de trente minutes de leur position. Jerry prit une profonde inspiration et demanda à ses hommes de se préparer : le moment de vérité de la journée approchait…
Une violente explosion retentit au loin, immédiatement suivie d’une autre. Jerry regarda son voisin, Carter, qui échangeait des regards complices avec Huston et Beverl. « C’est vous qui êtes à l’origine de ça ?, demanda Jerry. -Oui chef : il nous restait quelques mines après l’installation du champ et on s’est dit qu’on allait pas les laisser toutes seules dans leur boites… Alors on les a placés par groupe de deux sur le chemin de la force d’assaut Sith… -Pas bête du tout… Comme ça les Sith sont retardés, leur forces diminuées et on sait à peu près où ils sont… Et vous leur avez laissés combien de « petits cadeaux » ? -Cinq, soit dix mines en tout, répondit Carter alors qu’une nouvelle double explosion retentissait. Oups… » Les Républicains patientèrent dans le silence, comptant le nombre de double explosion. Jerry, ce qui restait de sa section et quelques hommes triés sur le volet se trouvaient sur la rive gauche de la ville, au niveau du pont, protégés par les abris mis en place un peu plus tôt dans la journée et derrière le champ de mines. Jerry se retourna vers la rive droite pour s’assurer que les soldats restés de ce côté étaient bien prêts. Une quatrième puis une cinquième double explosion retentirent non loin de leur position. « Ils sont tout proche maintenant », dit Carter. En effet, quelques instants plus tard, le bataillon d’assaut Sith jaillit de trois rues différentes. Composé de soldats normaux, d’élites, de grenadiers et de droïdes, la force d’assaut était sur les nerfs : malgré leur entrainement et leur prudence, ils n’avaient vu aucun des « cadeaux » des Républicains. Une fois qu’ils furent en vue du pont, les Sith se rassemblèrent pour faire le point et le compte des pertes. Puis ils se mirent en formation de combat : les droïdes de guerre furent placés en première ligne sur deux rangs, précédés d’un rang de soldats d’élites et suivis du reste de la force d’assaut (soldats normaux et d’élite mélangés). Les officiers formaient l’arrière-garde. Les Sith avancèrent lentement, redoutant pièges et embuscades de la part des Républicains. Ceux-ci, sur ordre de Jerry, n’ouvrirent pas le feu et attendirent Le premier rang de soldats d’élites entra dans le champ de mines et déclencha les mines aveuglantes. Aveuglés et sonnés, ils firent des cibles faciles pour les soldats de la rive gauche qui firent parler leur blaster. Deux salves plus tard, s’en étaient finis de la première vague d’attaquant Sith. Leurs ennemis repérés, les droïdes de guerre avancèrent dans le champ de mines tout en faisant feu sur les Républicains. Les trois quarts furent détruits par les mines et le reste par les Républicains. Reprenant leurs esprits et oubliant toute discrétion ou prudence, les officiers Sith lancèrent leurs hommes à l’assaut à travers le champ de mines… Les soldats s’élancèrent en braillant des insultes qui furent coupées par les explosions. Jerry et les hommes postés sur la rive gauche durent s’abriter derrière leurs bras et s’écraser au sol pour éviter les projections incessantes de poussières et débris de mines. Les Républicains de la rive droite ouvrirent le feu pour empêcher ceux de la rive gauche d’être submergé par la marrée Sith qui, malgré les ravages causés par le champ de mines, gardait l’avantage du nombre. Équipées d’armes lourdes, les troupes de Jerry firent ainsi en quelques secondes d’énormes ravages, permettant à celles de la rive gauche de s’élancer sans grand danger sur le pont pour aller rejoindre l’autre rive. Le timing était parfait car, quelques secondes plus tard, des grenades Sith atterrirent derrière les abris et les firent sauter. S’installant aux postes prévus, Jerry et ses hommes continuèrent de canarder les Sith qui se rendirent compte que la rive gauche était entre leurs mains. Ils chargèrent alors furieusement en direction du pont : une partie du bataillon d’assaut s’élança sur celui-ci pendant que le reste s’abritait derrière la rambarde pour couvrir l’avancée de leurs collègues (et surtout pour s’abriter du feu meurtrier des Républicains). Sur un signe de Jerry, tous les Républicains lancèrent une grenade soit sur le pont, soit derrière la rambarde puis s’abritèrent. De terribles explosions retentirent, projetant Sith vivants ou morts et armes dans les airs… Des détonateurs thermiques, privilèges de la République et armes de destructions très efficaces. Lorsque le silence revint, la bataille était terminée : du fier bataillon Sith partit à l’assaut, il n’en restait plus qu’une poignée de survivants plus ou moins blessé ainsi que les officiers. Les débris du bataillon repartirent d’où il venait sous les hourras des Républicains. Jerry monta même sur la rambarde pour narguer les Sith. En entendant les cris, l’officier le plus gradé du bataillon (un capitaine) se retourna et observa les Républicains victorieux avec des yeux noirs. Puis il aperçut cet ennemi qui faisait le mariole sur la rambarde… «Oh lui, il allait pas s’en sortir aussi facilement», pensa le Capitaine tout en dégainant son blaster. Il visa longuement et soigneusement l’acrobate et appuya sur la détente. Malheureusement ou heureusement, le rayon n’atteignit que l’épaule gauche de Jerry qui tomba par terre en se fracturant l’omoplate. Assez satisfait de son tir, l’officier Sith rengaina son arme et disparu avec les survivants sous les insultes républicaines. Le médecin vint au côté de Jerry et le mis sur une civière. En voyant Carlith et ses hommes sain et sauf ainsi que l’arrivée des renforts menés par un Chevalier Jedi, Jerry se sentit malchanceux… Il l’avait dit que ça serait une putain de journée !
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| | | Dark Gurdil Groupie
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| Sujet: Re: [RP] Rôle Play en Vrac. Sam 8 Nov 2008 - 15:44 | |
| RP deuxième : Maûnes vs Eldes, premier round. (Partie 01)
Chapitre 01 : L’arrivée.
Province du Médoc, non loin de la Passe de l’Aigle (la frontière avec le Royaume Nain de Tagoras).
L’été arrivait dans cette partie de l’Ældo, un été qui semblerait être beau et chaud. La campagne était tranquille, les oiseaux chantaient et les abeilles butinaient. Au sommet d’une colline assez imposante naquit un étrange phénomène. L’air se troubla et une ombre rectangulaire d’un gris ténébreux se dégagea du sol. Cette ombre ternissait la terre, la rendant légèrement mouvante, comme si de la fumée se trouvait là. La luminosité paru diminuer autour de ce phénomène, comme si l’ombre absorbait la lumière avant de la dissiper. L’ombre se mit à tournoyer et une silhouette humanoïde apparut. Elle s’avança hors du rectangle, tout en surveillant les environs, son arme à la main. L’humanoïde était un Maûne, une créature vivant sur l’une des deux faces du Troisième Monde (celui-ci étant séparé en deux parties : le Maûne où vivent les Maûnes et l’Ældo où vivent les Eldes). Ce Maûne était un Rakin, une créature de taille moyenne à la peau noire luisante et décorée de Runes rouges. Il était vêtu d’une courte jupe et d’un baudrier de cuir noir, brandissait un sabre dentelé et marchait sur des maigres jambes terminées par des sabots. D’autres Rakins apparurent comme leur congénère dans l’ombre grise. Cette ombre était une Dalle, un passage physique entre les deux faces du Troisième Monde et ouvert par Magie.
Une trentaine de Rakins avait maintenant traversé cette Dalle et formait un cordon de protection autour de celle-ci. De nouveaux Maûnes apparurent à leur tour : humanoïde à la peau verdâtre, aux petits yeux jaunes et à la chevelure noire, le Goblin était l’archer Maûne par excellence. Ceux-là tenaient d’ailleurs leurs armes de prédilection dans leurs mains palmées, armes qu’ils bandèrent une fois installés derrière les Rakins. Puis vinrent d’autres unités Maûnes, de d’autres espèces qui se mirent en formation autour de la Dalle, dans un calme et un ordre inhabituel pour ces créatures. Le chef de cette troupe arriva enfin, accompagné de sa garde personnelle. Hermaphrodite d’une grande beauté-comme tous ses congénères-, le Capitaine Sybère Gyshk’an était sanglé(e) dans une armure d’acier noir et armé(e) d’une double épée dentelé marquée de Runes rouge sang. Sa garde personnelle était composée d’une vingtaine de Taurins provenant de la légendaire Garde Pourpre- l’élite des guerriers Maûnes. Les Taurins étaient de puissantes créatures recouvertes de pelage aux couleurs variées, possédant deux longues cornes sur le front et des sabots à la place de pieds. L’officier Sybère donna de brefs ordres à ses troupes. Celle-ci se répartir dans la campagne environnante dans un silence presque parfait. Gyshk’an se retourna alors vers un des soldats restés pour assurer se protection, en plus de sa garde personnelle. « Va me chercher les ingénieurs du Shaddak. » Le soldat retraversa la Dalle pour aller porter les ordres de son maître. Celui-ci contempla la campagne paisible du Médoc avec un sentiment de satisfaction : la conquête de ce territoire commençait bien, les chances d’obtenir de l’avancement en augmentaient tout autant !
Chapitre 02 : Le massacre.
Raynold ramassa les pommes de terres qu’il venait de sortir de terre puis les mit dans sa brouette. Il se redressa en s’épongeant le front pour regarder ce que faisait sa canaille de fils. Père de famille rompu au maniement des armes, Raynold était rentré de Manès il y a tout juste une semaine. Manès autrefois la plus belle des villes Eldes, et aujourd’hui champ de ruines jonchés des cadavres de milliers d’Eldes et de Maûnes, preuve morbide de l’âpreté des combats s’y étant déroulés. S’étant enrôlé volontairement afin de défendre son monde, Raynold avait tué et vu mourir un nombre de gens qu’il n’aurait jamais imaginé. Alors il appréciait ce retour à la vie normale, la compagnie des gens vivants et le bonheur de passer une journée sans se demander s’il serait encore en vie pour voir le soleil se coucher. Le fermier du Médoc aperçut enfin son fils : celui-ci était monté sur le toit de la chaumière et faisait des signes frénétiques à son père. Ce dernier répondit à son signe et lui demanda de descendre. Le petit garçon courut vers l’une des extrémités du toit, où l’échelle qui lui avait permis de monter était. Il trébucha et tomba la tête la première… dans une meule de foin. Lâchant ses outils, Raynold se précipita pour s’assurer que son fils n’avait rien- et le gronder par la même occasion. Il grimpa lestement sur la meule de foin et s’arrêta dans le même mouvement-ce qui fit qu’il s’écroula de manière fort peu esthétique dans le foin. De la nuque du jeune garçon dépassait un morceau de bois que Raynold avait appris à redouter à Manès : une flèche gobline ! Avant que son cerveau en état de choc n’ai pu se remettre, des cris de douleur retentirent dans le village, immédiatement suivis par les cris de guerre si redouté des combattants Eldes. Les « Horde et massacre ! », « Etripe et fends !°» et « Sang et mort ! » jaillirent de la bouche des cinquante Maûnes lancés à toute vitesse sur le village. Toujours en état de choc, Raynold ne bougeait pas. Précédé d’une volée de flèches, les Maûnes pénétrèrent dans le village, excités par la présence de femmes et d’un massacre facile. Les villageois paniqués couraient dans tous les sens, poursuivis par un ou deux Maûnes, courageuse mais vaine tentative d’échapper au massacre. Le cadavre de son fils entre les bars, Raynold vit ses voisins, ses amis, sa petite fille se faire faucher, étriper, massacrer par les armes Maûnes. Sa femme fut capturée et emmenée hors du village par deux Rakins, malgré ses appels au secours et ses tentatives d’évasion…. Et Raynold ne bougeait toujours pas.
Chapitre 03 : L’éveil du guerrier.
L’attaque était finie. Les Maûnes avaient achevé leur sanglante besogne sans subir aucune perte (ce qui était bon pour le moral des troupes). Les prisonniers et prisonnières avaient été emmenés jusqu’à la Dalle où ils étaient parti pour le Maûne, afin d’y être vendu comme esclave. Une petite arrière-garde avait été laissée afin de vérifier qu’aucun survivant ne subsistait et pour mettre le feu aux bâtiments. Raynold était toujours agenouillé dans sa meule de foin, le cadavre de son fils dans les bras. Un Rakin l’aperçut et s’approcha avec méfiance. Le Maûne, prudent par nature, ramassa un morceau de bois qu’il lança sur l’Elde. Aucune réaction. Du bout de son sabre, il lui piqua le postérieur, sans que cela ne le fasse bouger. Amusé, la créature à peau noire lui piqua le flanc, puis le bras et enfin l’épaule. Toujours aucune réaction. Le Maûne partit chercher ses compagnons, afin de leur montrer un nouveau jeu. Après quelques secondes de discussion, les règles furent mises au point : celui qui arriverait à faire réagir cet Elde aurait le droit de boire la part d’alcool des autres lors de la prochaine cérémonie. Chacun leur tour les Rakins piquèrent les différentes parties du corps de Raynold, sans que celui-ci ne montre aucun signe de vie. Puis l’un des Rakins trouva amusant de retirer l’œil du cadavre du garçon. Raynold s’éveilla soudain, tentant de reprendre l’orbite de son fils. Les Rakins se mirent en position de combat tout en poussant des jurons de surprise. Le fermier observa nerveusement les environs. Son regard se porta sur l’ennemi qui avait osé profaner le corps de son défunt fils. Avec un cri de bête sauvage, il se jeta sur lui et lui brisa la nuque d’un coup. Il prit le sabre du cadavre et éventra le Maûne le plus proche. Les deux derniers finirent morts comme les autres, un coup de sabre en travers de la gorge. Raynold jeta le sabre et rentra dans sa maison, qui par chance n’avait pas encore été incendié. De sous son lit, il tira une lourde malle en bois qu’il s’était juré de ne jamais rouvrir. Il en sortit son contenu et le posa sur son matelas. Une cotte de maille, une armure, une double hache, une lourde épée à double tranchant, un poignard et une dague de jet. Tout était là. Il s’arma des pieds à la tête puis alla la rencontre des Maûnes, occupés à leur travail de destruction. Il les affronta seul, et pas un n’en réchappa, fauchés par la lourde épée ou coupés en deux par la hache du guerrier du Médoc. A la fin du combat- ou du massacre, le terme fonctionne aussi- Raynold prit le dernier cheval encore en vie et se dirigea vers le village voisin, duquel s’échappait une fumée noire.
Chapitre 04 : La société secrète.
Province du Médoc, village de Xarfas, Quartier Général de l’Armée.
Après avoir visité les villages voisins- qui avaient eux aussi subi des attaques- et massacré quelques Maûnes Maraudeurs, Raynold avait prit la direction de Xarfas, la plus grosse ville des environs. Abritant cinq mille habitants ainsi que le quartier général des forces armées du Médoc stationnées dans la région, elle était dirigée par un conseil de nobles composé des personnes les plus influentes de la ville ainsi que du chef de la garnison de la région. Et c’est avec lui que Raynold était venu parler…
« Je vous répète qu’il est impossible que les Maûnes aient pénétrés sur notre territoire sans que nous nous en soyons rendu compte. -C’est pourtant ce qu’il s’est passé Commandant : pas moins de quatre villages ont été anéanti aujourd’hui, et les deux cadavres de Maûnes que je vous ai rapporté ne vous suffisent pas ? -Non. Tant que je n’aurai pas de preuve directe, je ne mettrais pas la région en état d’alerte Je vais ouvrir une enquête et après j’agirai en conséquence. Je vous ferai bien sûr parvenir les résultats de cette enquête. »
Raynold quitta le bureau de l’officier sans saluer, ni le remercier de ce geste (même infime). Entièrement furieux, il traversa le bâtiment de l’Armée à grand pas avant de s’arrêter sur le pont enjambant le cours d’eau traversant la ville et de s’appuyer sur la rambarde, en se creusant les méninges pour trouver une solution. Il fut soudain rejoint par un homme aussi grand que lui avec de longs cheveux bruns et de grands yeux bleus rêveurs. Il portait dans le dos une longue épée courbe. « Une vrai tête de mule ce Commandant n’est-ce-pas ? » Raynold se tourna vers l’inconnu et planta son regard dans le sien. « Excusez-moi, je crois que nous n’avons pas été présenté. -Ah oui, c’est vrai. Je me nomme Greys, des Chevaliers de l’Ældo. -Les Chevaliers de l’Ældo ? Jamais entendu parler… -C’est une société secrète existant depuis les Premières Aubes et ayant pour but de protéger notre beau monde des manigances des créatures du Maûne. -Vous êtes une sorte de gardien de l’Ældo, c’est ça ? -Tout à fait. » Raynold éclata de rire, pensant que l’homme se payait sa tête. «°Un gardien de l’Ældo vraiment ? Dans ce cas monsieur le gardien, où étiez-vous ce matin durant l’attaque de mon village ? Et pourquoi n’êtes-vous pas à Manès pour combattre les envahisseurs ? Non merci, j’ai passé l’âge des plaisanteries et je ne suis vraiment pas d’humeur pour cela aujourd’hui… Allez au revoir et bonne journée monsieur ! » Raynold s’était éloigné de quelques pas quand Greys prit la parole. « Très bien, dans ce cas vous ne reverrez jamais votre femme, Raynold ! » L’intéressé s’arrêta immédiatement et se retourna vers l’autre homme. « D’où connaissez-vous mon nom ? Et comment savez-vous ce qui est arrivé à ma femme ? -Les apparences sont parfois trompeuses… J’étais là lors de l’attaque de votre village, j’ai vu ce qui s’est passé… » Une bonne minute de silence passa. « Et bien dans ce cas venez avec moi voir le Commandant, avec deux témoignages il ne pourra pas nier la présence de Maûnes, fit Raynold en commençant à se diriger vers les bâtiments de l’Armée. -Non. » Raynold s’arrêta de nouveau et ouvrit la bouche pour protester. « Ce n’est pas ce que vous croyez, coupa Greys. Premièrement, ça ne servirait à rien, le Commandant ne voudrait pas nous croire non plus : c’est un lâche, qui a peur des Maûnes et qui a fait joué ses relations pour ne pas partir à Manès, révéla-t-il avec dégoût. Et deuxièmement, je préférerai rester incognito… -Pourquoi ? -Pour des raisons personnelles, je préfère que le Commandant n’ait pas vent de cette discussion, point final. » Greys s’éloigna de quelques pas avant de se retourner. « Bon, on y va ou vous rester ici ?, demanda-t-il. -On va où ? -Voir les Maûnes. »
Chapitre 05 : Espionnage.
« QUOI ? -Allez amène toi, ordonna Greys, passant par la même occasion au tutoiement, avant de s’éloigner pour de bon. -Euh, oui, oui j’arrive, fit Raynold en courant pour le rattraper. Mais pourquoi allez voir les Maûnes, ils ne voudront jamais nous laisser approcher et encore moins parler avec nous… -Quand je disais « voir », cela impliquait « espionner ». -Ah d’accord… Mais espionner quoi ? -Crénom d’une Rune !, jura Greys. Mais qui-est-ce qui m’a collé un tel empoté dans les pattes ! D’où tu crois qu’il vienne les Maûnes ? Ils sortent du sol et après ils creusent un trou pour se cacher ? -Euh… Non je ne pense pas. -Donc dans ce cas, d’où peuvent-ils venir ? -D’une Dalle ! Et ils ont surement établi un camp autour ! Et c’est ça qu’on va espionner ! -Bravo, fit Greys en applaudissant. Quelle vivacité d’esprit… » Raynold ne releva pas le commentaire ironique et suivi ce drôle de gardien de l’Ældo… Enfin bon s’il lui permettait de revoir sa femme… « Et vous êtes seul ou avec des amis ? Parce que vous ne croyez pas qu’à deux on sera un peu trop nombreux pour affronter les Maûnes ? -Premièrement : tu peux me tutoyer, ça m’arrangerait. Deuxièmement : bien sûr que je ne suis pas seul… Enfin pour le moment si, mais des amis à moi sont en route, ils devraient arriver d’ici la tombée de la nuit. -Ah d’accord. » Les deux hommes arrivèrent enfin aux écuries et enfourchèrent leurs destriers. Ils quittèrent Xarfas et se dirigèrent vers le village de Raynold.
Plus tard, non loin de la « Colline aux Maûnes ».
« Hé bah dis donc, y a du beau monde là-bas… J’aperçois des Orcks, des Borghs, des Goblins, des Rakins, une vingtaine de Sybères et quelques Taurins… A vu de nez je dirais qu’il y a environ deux cents Maûnes. -Mais comment arrives-tu à voir tout cela ? Moi je n’aperçois que des points noirs plus ou moins important… -C’est grâce à ça, dit Greys en montrant un objet ressemblant à de primitives jumelles. C’est un objet qui te permet de voir les choses qui sont loin comme si elles étaient proches… -C’est génial ce truc, pourquoi j’en ai jamais vu ? -Parce que c’est un de mes amis Mages qui me l’a fait spécialement pour moi… Un vrai dérangé cet homme d’ailleurs… Tiens tu peux me passer le matériel de dessin qui est dans le sac sur le flanc droit de mon cheval s’il te plaît ? » Raynold s’exécuta et Greys commença à reproduire avec exactitude la disposition du camp Maûnes et de ses environs. « Dis-donc, t’a un sacré coup de plume quand même ! -Merci… Mais bon j’ai pas trop de mérite, puisque ça fait plus de quinze ans que je m’entraîne, et ce camp n’est pas si compliqué que ça. -Oui mais quand même… » Greys donna encore deux ou trois coups de plumes en plus, puis rangea son matériel. « C’est bon j’ai fini, on file ! » | |
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| Sujet: Re: [RP] Rôle Play en Vrac. Sam 8 Nov 2008 - 15:45 | |
| RP deuxième : Maûnes vs Eldes, premier round. (Partie 02)
Chapitre 06 : Concertation.
Province du Médoc, quelque part entre Xarfas et la « Colline aux Maûnes ».
Après avoir achevé leur schéma du camp Maûne, Greys et Raynold avaient établi le leur à l’écart de celui de leurs ennemis. Ils avaient préparé un bon repas et attendu l’arrivée des amis de Greys. Ceux-ci étaient arrivés un peu plus tard que prévu : vingt-cinq Eldes, tous membres des Chevaliers de l’Ældo, et représentant un large panel de ses Peuples. Il y avait là des Alfes, des Centaures, des Capricornes, quelques Onyx, beaucoup d’Humains et même deux ou trois Nains ronchons. Tous s’étaient attablés et mangé avec délice le repas, tout en échangeant les dernières nouvelles. Une fois les assiettes et les chopes vidées, Greys installa son schéma sur un panneau visible de tous et commença son exposé. « Bon écoutez tous. Notre cible est un camp Maûne situé en hauteur et protégé par de légères fortifications. Pas moins de deux cents guerriers, dont cinquante archers Goblins, vingt cavaliers Sybères et cinq Taurins. Le camp est dirigé par un Sybère protégé par une vingtaine de Taurins de la Garde Pourpre. Isiane, laisse Raynold tranquille, attend la fin de la réunion au moins. (Une Humaine blonde retira ses mains de Raynold, l’air déçu. Celui-ci adressa un regard reconnaissant à Greys.) Bon voilà comment je vois l’assaut : vous voyez cet éperon rocheux ? Si on grimpe par cette face, on est indétectable par les sentinelles Maûnes. Donc Niflass et Essënlax, vous et vos groupes vous passerez par cet éperon et supprimerez en premier les archers, en silence si possible. (Un Alfe et un Capricorne hochèrent la tête.) Vous prendrez aussi notre ami le Magicien Loque pour avoir un supplément de protection quand la vraie bagarre commencera. (L’Alfe, le Capricorne et un Humain hochèrent la tête.) Les autres seront avec moi et mèneront une charge par ce chemin que notre autre Magicien se fera un plaisir de dégager… Les vrais cavaliers d’abord, les fantassins à cheval ensuite et enfin les archers : une fois à l’intérieur, on se répartit en arc de cercle et on massacre tout ce qui bouge, c’est OK ? Des questions ? -Oui moi j’en ai une, fit Raynold. Je serai dans quel groupe pendant l’attaque ? -Tu restera à mes côtés, ça sera plus sûr pour toi, répondit Greys. D’autres questions ? Non ? Alors rompez et au dodo, lever dans trois heures. »
La dénommée Isiane se recolla immédiatement à Raynold avant que celui-ci n’ait pu bouger. L’esprit embrumé par l’alcool, la fatigue, la tristesse et, malgré lui, intéressé par le corps de la jeune femme, Raynold se laissa séduire et entraîner à l’écart du camp. Une fois seuls et déshabillés, Raynold se consola des chagrins de la journée et Isiane assouvit ses désirs.
Chapitre 07 : Elimination nocturne.
Province du Médoc, sur la « Colline aux Maûnes ».
Guerrier Orck plutôt freluquet, Khark montait la garde sur un des côtés du camp. L’Orck était un Maûne bien plus grand et massif que le Goblin, avec une peau épaisse d’un jaune mate et un faciès porcin muni de deux larges défenses montantes. Khark avait donc été relégué à la surveillance d’un coin où rien ne se semblait vivre. Il entendit un bruit derrière lui et se retourna brusquement, armes aux poings. Rien. Sans doute un animal. Alors qu’il allait reprendre son poste, il sentit qu’on lui tirait la tête vers le haut et qu’on faisait glisser une lame sur sa gorge. Quelques secondes plus tard, sa conscience s’éteignait.
Essineth posa délicatement le cadavre du garde au sol puis secoua ses mains pour en chasser le sang les maculant. Il essuya son poignard avant de le rengainer. L’éclaireur Alfe fit signe aux autres que la voie était libre. Les deux groupes d’Eldes se séparèrent dès leur arrivée dans le camp. Ils foncèrent en silence sur leur cible : les archers Maûnes, pour la plupart en train de dormir, furent massacrés d’un coup d’épée en travers de la tête. Ceux qui étaient restés éveillés eurent la gorge tranchée ou les vertèbres brisées, comme les sentinelles trainant dans le coin. Et tout ça en silence comme demandé… Une fois qu’il eut confirmation que la mission était un succès et que tout le monde était derrière lui, le Magicien Loque tissa la Rune convenue avant de l’envoyer dans le ciel, déclenchant par la même occasion l’alarme dans le camp Maûne. Il ne lui restait plus qu’à tisser l’assemblage de Runes composant son bouclier et attendre que les autres arrivent avant de passer à l’attaque…
Chapitre 08 : La charge.
Caché dans une petite forêt, Greys et le reste des Chevaliers attendaient patiemment le signal. Le chef du groupe parcouru du regard ses troupes : celle-ci patientaient dans le calme et le silence. Son regard se posa ensuite sur Raynold : il avait presque de la peine pour cet Humain sympathique… Le signal s’éleva dans les airs en même temps que le cri d’une corne d’alarme Maûne. « A cheval !, beugla Greys. Et en position ! » La dizaine de guerriers s’empressa d’enfourcher ses destriers et de se positionner comme prévu. Situé en tête Greys s’adressa au deuxième Magicien du groupe, qui se trouvait juste à côté de lui. « Ton Sort est prêt ? -Oh que oui il est prêt, et il attend plus que son heure pour aller tout faire péter ! -Parfait. Dans ce cas… (Greys dégaina sa lame courbe et la pointa vers le ciel) En avant ! » Démarrant pratiquement au galop, les Eldes foncèrent vers le camp Maûne, le tonnerre des sabots des chevaux raisonnant dans la nuit. La plupart des Maûnes étaient occupés à tenter de franchir le bouclier magique du Magicien Loque, laissant le camp sans surveillance ou presque. Les quelques sentinelles furent abattues d’une flèche. Le Magicien lança son Sort, qui fit voler en éclat la barrière barrant la route. Les Maûnes suspendirent leur assaut dès que l’explosion eut lieu pour voir débouler à toute allure Greys et ses cavaliers qui chargèrent en poussant leurs cris de guerre favoris. Les « Honneur et courage ! », « Pour l’Equilibre ! » et « Follenfer ! » précédèrent de peu le choc entre les deux masses guerrières et le bruit du métal tapant le métal ou fendant la chair et les râles d’agonies des premiers morts. Le Magicien Loque désactiva son bouclier et chargea avec le premier groupe, prenant les Maûnes à revers.
A l’écart de la bataille, le Capitaine Gyshk’an n’en croyait pas ses yeux : ses troupes étaient en train de se faire massacrées par des Eldes huit fois moins nombreux ! La confusion régnant dans le camp, il décida de remettre personnellement de l’ordre et fonça sur les Eldes, suivit de sa garde personnelle.
A milieu du massacre qui prenait fin, Greys vit le chef Maûne charger avec une vingtaine de Taurins et quelques Orcks. Ne souhaitant pas être pris à revers, il donna de brefs ordres. Les cavaliers se regroupèrent en vitesse et chargèrent donc la dernière menace du camp.
Chapitre 09 : Le combat final.
Les Maûnes de la Garde Pourpre n’étaient pas des débutants en matière de combat. Ces vétérans endurcis choisirent de s’attaquer aux destriers plutôt que de s’en prendre aux Eldes juchés dessus. Avec des pertes minimes, ils fendirent la masse lancée sur eux et jetèrent au sol une grande partie des cavaliers, pour se retrouver devant un mur de flèche qui faucha la moitié du contingent. Greys se permit un petit sourire de satisfaction avant de rassembler ses troupes pour finir le travail. Ayant été projeté loin de son cheval, Raynold arriva un peu en retard pour la bataille. Le cercle formé par les Maûnes avait volé en éclat et leur résistance ne durerait plus bien longtemps… Quoique. Un Sybère venait d’éliminer dans le même geste un Centaure et un Alfe avant de pourfendre un Onyx. Raynold se porta à son contact avant qu’il n’est pu abattre un autre Chevalier. Le Sybère était doué et ne se laissait pas impressionner par le déluge d’acier que faisait pleuvoir Raynold. Celui-ci fit quelques pas en arrière pour souffler. Le Maûne en profita pour envoyer deux Humains mordre la poussière. Raynold lança alors sa double hache avant de retourner au contact de son ennemi. Dun judicieux pas de côté, le Sybère évita l’arme mais se prit un violent coup de poing en pleine figure. Il fut projeté plus loin et parvint à se remettre debout d’une roulade peu esthétique. Il essuya le sang coulant de sa lèvre éclatée et se jeta littéralement sur Raynold, épée levée au dessus de sa tête. L’Elde fendit l’air de bas en haut et, au plus haut de sa trajectoire, sa lame rencontra celle du Maûne. Les deux armes ‘entrechoquèrent et les Runes gravées dessus s’activèrent. L’affrontement fut projeté dans un autre Monde où les deux Magies s’affrontèrent durant des siècles, pour finalement aboutir à la victoire de la magie de l’Humain. L’épée de l’hermaphrodite vola en éclat et celle de Raynold trancha le corps de son ennemi comme du beurre. Le Maûne retomba au sol, coupé en deux.
Chapitre 10 : Epilogue.
Greys regardait le combat entre Raynold et le chef Maûne. Il vit l’Elde couper en deux son ennemi. Avec la mort du Sybère, plus aucun Maûne n’était debout. La bataille était finie, les Eldes avaient gagné. Alors que les survivants laissaient éclater leur joie, Greys fit signe à un des Magiciens d’aller s’occuper de la Dalle. Celui-ci s’empressa d’aller la fermer, accompagné de quelques archers. Le cœur serré, le chef des Chevaliers fit le signe convenu à Niflass, l’Alfe qui était aussi son second. Celui-ci acquiesça et prit son arc. Il décocha une flèche qui alla se planter dans la nuque de Raynold. Le vaillant guerrier du Médoc écarquilla les yeux sous le choc puis s’écroula. Greys donna alors de brefs ordres à ses troupes : elles commencèrent par bruler les corps des leurs étant tombés au combat avant de placer les cendres dans les urnes prévues à cet effet et de les enterrer. Puis après avoir dit la traditionnelle prière sur le retour aux cieux des âmes perdues, les Chevaliers déposèrent Raynold sur dans un autel de bois, simple mais joli, avec toute ses armes. Pour finir, ils rassemblèrent les cadavres des Maûnes en un gigantesque tas qu’ils incendièrent. Puis ils quittèrent les lieux en emportant tout objet et effaçant toute trace de leur passage…
Au petit matin.
Les flammes du brasier avaient été aperçues depuis Xarfas, qui avait dépêché un groupe de soldat afin de voir ce qu’il se passait. Le commandant de la garnison avait été appelé peu après. Il avait pu ainsi constater l’heureuse et horrible vérité : des Maûnes étaient bien présent dans les environs, mais tous réduit en cendres à l’heure actuelle. Quand le commandant vit le corps de l’homme qu’il avait envoyé balader la veille, il eut un petit pincement au cœur. « Les éclaireurs n’ont trouvé aucune présence Maûne dans les environs, annonça son second. On est en train d’élargir le périmètre des recherche. Aucune trace non plus d’une force armée capable de faire cela, l’Humain retrouvé sur l’autel a fait ça tout seul. -Impossible Capitaine, réfléchissez un peu : il aurait massacré pas moins de deux cents Maûnes, mit le feu à leurs dépouilles, se serait construit un autel avant de monter dessus et de se laisser mourir ? -Dans ce cas, qui l’a aidé ? -Cela nous ne le saurons jamais Capitaine Greys… D’ailleurs je vous remercie d’avoir prolongé votre arrêt à Xarfas, le temps que mon second se sente mieux. Vous allez pouvoir rejoindre votre nouvelle garnison, le Capitaine Esko est rétabli de sa maladie. » | |
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